Trame du blog
Je vous présente dans cette trame de blog un sujet qui n’a de prime abord absolument aucun rapport avec une quelconque forme de tactique ou stratégie de guérilla.
Par ailleurs, le sujet que je traite date d’une histoire vieille de plusieurs millénaires, toutefois, à une telle distance historique, celle-ci n’offre que peu d’informations détaillées.
Et pourtant…
À travers ce récit, je présente ce qui pour moi est véritablement l’essence même de la création du système de guérilla, quelle que soit sa forme, dépassant les civilisations, les religions, les philosophies, les politiques…
Finalement, je ramène l’humain à l’essence même de ce qui fait que la guérilla existe et a toujours existé dans son coeur.
La révolte d'Uruk contre Agga de Kish
En premier lieu cette histoire est entourée d’éléments légendaires issus du poème sumérien. Elle offre un cadre fascinant pour examiner les caractéristiques d’une lutte asymétrique qui peut être comparée à des formes de guérilla observées à travers l’histoire.
Le poème insiste sur la personnalité de Gilgamesh comme un leader charismatique, une figure essentielle dans tout mouvement populaire. Enfin, son rôle va au-delà de l’action militaire, en créant un récit mythique qui transcende l’événement lui-même.
Dans des conflits, de manière générale, la construction d’un mythe autour d’un leader est un puissant outil pour maintenir la cohésion et l’engagement des résistants (cf. Che Guevara, Ho Chi Minh).
Dans cette histoire légendaire, Un roi, dirigeant la ville de Kish situé près de Babylone, est connu sous le nom d’Agga de Kish. Il était le vingt-troisième et dernier roi de la première dynastie de Kish pendant la période de la dynastie I. De plus, il est inscrit dans la liste des rois sumériens et dans de nombreuses sources comme le fils d’Enmebaragesi.
Ainsi, le poème sumérien Gilgamesh et Agga enregistre le siège kishite d’Uruk après que son seigneur Gilgamesh a refusé de se soumettre à Agga. Finalement, il se termina par la défaite d’Agga et par conséquent la chute de l’hégémonie de Kish.
Développons cet aspect historique.
En premier lieu, il est relaté sur de simples tablettes d’argile datant du IIIe millénaire avant notre ère. Je m’arrête donc sur ce sujet, et m’attache à une réponse donnée par Gilgamesh au roi Agga : la révolte.
Il me sera à jamais impossible d’obtenir plus de détail sur cet événement. Effectivement, les traces écrites étant trop peu nombreuses et complexes par l’ancienne écriture cunéiforme.
Cependant, j’ai remarqué ce fait notable depuis mon plus jeune âge à travers des récits historiques.
Ils sont notamment plus connus et plus récents et ils me ramène à un constat flagrant. En effet, nombre de politiciens et de généraux n’ont pas, ou peu, tenu compte de cette notion primordiale…
Je parle bien sûr de l’être humain.
Je parle, au-delà de lui, de sa capacité à dire « stop » et à se révolter.
Bien entendu, une simple foule ou tout un peuple a besoin d’une voix pour se faire entendre. De toute évidence pour savoir quelle direction suivre.
Et c’est donc sous l’oppression que la révolte gronde et que des personnages illustres naissent et se développe.
C’est aussi sous l’oppression que l’être humain change au point de devenir violent. Se sacrifier pour sa liberté, pour une vie meilleure.
Et cela transcende les civilisations et les âges.
Puissiez-vous, dans cette trame du blog, en parcourant ces lignes, ne jamais oublier cette réalité profonde.